Ciné Clep : Les Moissons du ciel

Les moissons du ciel, Affiche

Mercredi 18 avril 2018 à 20h15

Au Théâtre à Moustaches

1 bis place Saint Jacques Compiègne

Drame

Réalisé par Terrence MALICK (1978)

Avec :

Avec Richard Gere (Bill) , Brooke Adams (Abby) , Linda Manz (Linda)

Synopsis

Ouvrier dans une aciérie, Bill s’enfuit de Chicago, emmenant avec lui sa jeune soeur, Linda, et Abby, sa compagne. Tous trois arrivent au Texas au moment où commencent les moissons. Ils sont embauchés chez un riche propriétaire terrien, Chuck. Celui-ci remarque bientôt la beauté d’Abby, que Bill, pour simplifier les choses, fait passer pour sa soeur. Bientôt, le paysan improvisé apprend que Chuck est condamné par la maladie. Sans aucun état d’âme, il pousse Abby à répondre aux avances de Chuck. Un mariage est bientôt projeté pour sceller leur union. Toutefois, avec le temps, Abby finit par s’attacher à cette étrange personnalité, au grand désespoir de Bill…

Critique

Par Louis Guichard (Télérama)

Le deuxième film de Terrence Malick est l’une de ces oeuvres qui semblent restituer le nuancier intégral des sentiments humains. C’est une histoire de conquête et de chute, d’amour et d’abjection, de jeunesse et de mort. Pourquoi Richard Gere, ouvrier sans toit, flanqué d’une petite soeur encore enfant, fait-il passer son amante pour son autre soeur, lorsqu’il se fait engager pour les moissons, l’été 1916, à la ferme texane de Sam Shepard ? De ce mensonge naïf découlent catastrophes intimes et dérèglements cosmiques. Un mélodrame des champs au goût d’apocalypse. Une mythologie incandescente de l’Ouest. Une allégorie du bonheur impossible.

Les paysages des confins, les images impromptues de végétaux ou d’animaux renvoient les personnages au dérisoire de leurs tourments. Mais Les Moissons du ciel confirment aussi Malick comme un immense cinéaste des visages. Ceux de Gere et de Shepard, les deux rivaux mimétiques, le rude et le fin, sont filmés comme jamais ils ne l’avaient été ni ne le seront ensuite. Les deux acteurs ne sont pas seulement au sommet de leur éclat juvénile. Chacun à son tour, seuls dans des lumières de paradis perdu à couper le souffle, ils expriment quelque chose de métaphysique. La reddition en douceur des hommes à leur destin violent. A la fois l’instant d’éternité et la fêlure fatale.




Cadet d’eau douce avec Buster Keaton

Ciné CLEP

Mercredi 14 mars 2018 à 20h15

Au Théâtre à Moustache

1 bis Place Saint Jacques – Compiègne

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Réalisé par  Charles F Reisner (1928)

 

Avec :

  • Buster Keaton

  • Ernest Torrence

  • Tom Lewis

 

Synopsis

William Canfield Junior revient de l’université et retrouve son père, William Canfield Senior, le capitaine d’un vieux rafiot, le «Steamboat Bill». Le père prend aussitôt son fils en main et tente d’en faire un vrai marin. Les débuts du jeune homme sont plutôt décourageants. Il est vrai que William Junior a d’autres projets en tête, qu’ignore William Senior. Il est amoureux de Marion, la fille du banquier John James King, également propriétaire d’un somptueux bateau et éternel rival de son père. En effet, les deux marins n’ont de cesse de se disputer le trafic sur le Mississippi. C’est alors que survient un cyclone dévastateur, qui permet à William de démontrer tout son courage…

Bande annonce




Concert du 11 février 2018

Comme le bon vin … les concerts du CLEP s’améliorent d’année en année !!!

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Par Philippe Vandamme

Il n’en est pour preuve la qualité du concert donné en l’église des Sablons le dimanche 11 février. On ne pouvait rêver plus bel hommage à Cornélia Schimd que cette magnifique interprétation du «Magnificat» de Vivaldi et du «Dixit Dominu de Haendel, que Cornélia avait choisis l’année dernière,

chef-pianiste   C’est avec une grande maestria que Yann Molénat a assuré la direction musicale de ce concert. Les choristes ont trouvé «l’équilibre» et le «son». Pari donc réussi pour le nouveau chef de chœur qui, dans des conditions délicates a repris récemment en main la destinée de la Chorale Prélude.

 

Pari également tenu d’avoir doté cette prestation musicale du soutien d’une formation composée violonsd’instrumentistes de haut niveau Patrick Oliva et Boris Winter au violon, Maialen Loth etTania Lio Faucon-Cohen à l’alto, Patrick Larigot au violoncelle, Alexandre Baile à la contrebasse et Camille Delaforge, au clavecin, réunis dans l’Ensemble Instrumental Micropéra

c-tenor Autre promesse honorée par le Maestro : associer à l’interprétation de ces deux œuvres un «  bouquet » de jeunes brillants solistes que l’on peut considérer comme le fleuron de la jeune génération du chant lyrique français. Nul doute que l’on retrouvera sur les grandes scènes lyriques ces artistes tous très talentueux, à savoir les soprani Armelle Humbert et Cécile Madelin, la basse Guihlem Worms et le ténor Sahy Ratianarinavo, avec un coup de cœur tout particulier du public pour le contre-ténor Paul Figuier considéré par de nombreux mélomanes comme « le nouveau Philippe Jarrousky »

L’alchimie ayant parfaitement fonctionné entre trois entités musicales de très bon niveau, un échelon supplémentaire a encore été gravi sur l’échelle de l’excellence des concerts du CLEP.

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Bravo et félicitations à l’orchestre, aux solistes et aux choristes qui viennent de tourner une page de l’histoire clépiste Souhaitons que sous la houlette d’un chef de chœur aussi compétent et enthousiaste que Yann Molénat, la Chorale Prélude écrive vite la suivante…pour le plus grand bonheur des mélomanes compiégnois.

 




Vera Drake

Ciné CLEP

Mercredi 21 février 2018 à 20h15

Au Théâtre à Moustache

1 bis Place Saint Jacques – Compiègne

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Réalisé par Mike Leigh (2004)

Durée 125 mn

Avec :

Imelda Staunton (Vera Drake) , Richard Graham (George) , Eddie Marsan (Reg)

Synopsis

Les années 50 à Londres. La modeste famille des Drake est appréciée dans tout le quartier. L’homme, Stan, est mécanicien dans le garage de son frère. Sid et Ethel, les deux enfants, sont respectivement apprenti tailleur et ouvrière dans une fabrique d’ampoules électriques. Vera, femme de ménage, est connue pour rendre service à tout son entourage. Mais si la gentillesse de la mère de famille est appréciée, c’est une activité bien plus secrète qui lui vaut d’être réputée en ville. Vera aide en effet des femmes à avorter clandestinement, à une époque où cette pratique est considérée comme un crime. Mais un jour, une de ses «patientes» ayant été blessée, Vera est inquiétée par la police et la justice. Elle entame une descente aux enfers..

Critique

Par Pierre Murat (Télérama)

Genre : tragédie ordinaire.

Vera Drake chantonne. Tout le temps. Quand elle cuisine pour son mari et ses deux enfants. Quand elle s’échine à briquer les demeures des grands bourgeois qui la regardent à peine. Si elle ne chantonne pas, Vera fait chauffer des bouilloires. Pour préparer ce thé sans lequel les Anglais ne seraient pas eux-mêmes. Et pour remplir d’eau savonneuse le ventre des femmes. Dans ce Londres misérable du début des années 1950, Vera Drake est une avorteuse. Elle pratique cette activité avec la minutie, la patience, l’humilité d’un artisan, sans demander d’argent. Qu’elle aide ces femmes en détresse ou qu’elle invite à dîner ce voisin effacé qu’elle soupçonne de ne se nourrir que de pain et de saindoux, Vera ne fait qu’obéir à sa raison. Ce n’est pas une sainte laïque, mais un coeur simple à la Flaubert.

Avec elle, Mike Leigh poursuit sa description méticuleuse, presque clinique, d’une comédie humaine peuplée d’êtres frustes et de paumés magnifiques. Lauréat du Lion d’or à Venise 2004, avec le prix d’interprétation pour Imelda Staunton (dont les « dear » qu’elle murmure à tout le monde, même au flic qui l’interroge, ressemblent à des bouées de sauvetage), ce film magnifique est un pamphlet contre l’hypocrisie de sociétés édictant des lois que les pauvres subissent et que les riches déjouent.




Voyage en Italie

Ciné CLEP

Mercredi 17 janvier 2018 à 20h15

Au Théâtre à Moustache

1 bis Place Saint Jacques – Compiègne

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Réalisation :

Roberto ROSSELLINI

Avec :

Ingrid Bergman (Katherine Joyce) , George Sanders (Alexander Joyce) , Leslie Daniels (Tony Burton)

Synopsis

Alexander et Catherin voyagent en Italie. Ils sont anglais. Lui, froid et désabusé, considère toute chose avec méfiance et prétend ne s’intéresser qu’à l’affaire d’héritage qui le conduit en Italie. Elle, romantique et vive, se penche avec curiosité sur tout ce qu’ils rencontrent. Leurs rapports sont compassés. Les malentendus se succèdent et ils en viennent même à évoquer la possibilité d’un divorce. Mais la beauté du pays et la simplicité chaleureuse de ses habitants vont progressivement les rapprocher et raviver leur amour…

Critique

Par Jacques Morice (Télérama)

Ce film phare, préfigurant l’insatisfaction chic d’Antonioni mais aussi la Nouvelle Vague, fut boudé à sa sortie, malgré la défense ardente d’une frange de la critique. Refus de la psychologie, raréfaction des événements, mise à nu des stars, tout cela sert une vision nouvelle du couple, appréhendé dans l’intimité, sans romantisme.

Itinéraire sec, mais souterrainement poignant, d’un couple de bourgeois anglais sur le point de se séparer, le film séduit par sa man

ière de distiller des dissonances extérieures et des intermittences du coeur. D’un côté un homme épris d’argent et de travail, de l’autre une femme rêveuse et frustrée. D’un côté aussi, le Nord, pôle financier et actif, tourné vers l’avenir ;

de l’autre, le Sud, terre d’attente et de ruine. Tout près du divorce, le couple se réconcilie in extremis au cours d’une séquence magistrale, devenue fameuse. Comment le miracle s’est-il accompli ? La réponse se cache dans le film et au-delà, dans ses replis imperceptibles, ses détails anodins, ses temps morts ou pleins, ses paysages traversés. L’hymne au couple (seul aboutissement harmonieux du sentiment) est ici indissociable d’une vision cosmogonique du monde. Mais ce voyage en terre brûlée ne serait rien sans l’amour réciproque et fragile, sensible à l’image, du cinéaste et de son actrice, épouse dans la vie, qui tourna cinq films avec lui.




L’Aventure Intérieure

Ciné CLEP

Mercredi 20 décembre 2017 à 20h15

Au Théâtre à Moustache

1 bis Place Saint Jacques – Compiègne

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Réalisation

Joe Dante (1987)

Avec

Dennis Quaid(Tuck Pendelton) ,Meg Ryan (Lydia Maxwell) , Martin Short (Jack Putter) …

Synopsis

Très porté sur les jolies femmes et l’alcool, le lieutenant Tuck Pendelton a mauvaise presse au sein de l’armée. Afin de se racheter, il se porte volontaire pour une expérience scientifique périlleuse. Il doit être miniaturisé avec un submersible et injecté dans les veines d’un lapin, afin d’en étudier le comportement et la perception du monde. Cependant, une bande d’espions commandée par le redoutable Scrimshaw a dérobé une des puces électroniques indispensables à l’inversion du processus. Suite à un malheureux concours de circonstances, Tuck et son vaisseau sont injectés dans la fesse de Jack Putter, un caissier stressé et hypocondriaque…

Critique

Par Anne Dessuant (Télérama)

Film de Joe Dante (Innerspace, USA, 1987). Scénario : Jeffrey Boom et Chip Proser. 120 mn. VM. Avec Dennis Quaid, Martin Short, Meg Ryan.
Genre : inside man.
Ce qu’on aime chez Joe Dante, c’est le côté foutraque de ses films. Son Aventure intérieure n’est pas un simple remake du Voyage fantastique de Richard Fleischer, mais plutôt un pastiche de ce classique de la SF. Le cinéaste s’intéresse finalement très peu au périple du lieutenant Pendleton injecté dans le corps humain d’un pauvre magasinier, projeté malgré lui au coeur de l’action (mais les quelques scènes « d’intérieur » sont plastiquement impressionnantes).
Plus de dix ans avant le film de Spike Jonze, Dans la peau de John Malkovitch, Joe ­Dante joue avec cette sensation de dépersonnalisation qu’éprouve son héros. Formé à l’école de la BD et du cinéma de genre, il multiplie les références à ses maîtres : on aperçoit, entre autres, Chuck Jones, le dessinateur de Bip-Bip et de Will le Coyote, et le foetus flottant de 2001 : l’Odyssée de l’espace apparaît lors d’une séquence étonnamment poétique. Au passage, les institutions en prennent pour leur grade : l’armée, la recherche, le contre-espionnage… Joe Dante est, au sein de l’industrie cinématographique yankee, comme ce vaisseau égaré dans un milieu hostile. Un grain de sable encombrant




Ciné Clep : L’homme de la plaine

Western

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Réalisé par Anthony Mann (1955)

Avec : James Stewart

Mercredi 15 novembre 2017 à 20h15

Au Théâtre à Moustaches

1 bis place Saint Jacques Compiègne

 

 

Synopsis

Le capitaine Will Lockhart et son vieil ami Charley arrivent à Coronado, une ville du Nouveau-Mexique, dans l’intention de venger la mort du jeune frère de Will. Celui-ci, officier de la cavalerie, a été tué par des Apaches qui se fournissent en armes auprès de trafiquants de la région.
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Ce sont ces derniers que Will veut démasquer et punir. Dès son arrivée, il a indirectement maille à partir avec Alec Waggoman, un grand propriétaire terrien veuf, qui vit avec son fils Vic et son contremaître. Il se retrouve face aux hommes de Waggoman, qui détruisent ses chariots et abattent ses mules. Kate Canady, la seule propriétaire qui ose encore résister à ce dernier, engage Will. Mais celui-ci se voit accusé du meurtre de Waggoman…



Ciné CLEP : LOIN DES HOMMES

Mercredi 18 octobre à 20h15

au Théâtre à Moustaches

1 bis place Saint-Jacques à Compiègne

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Drame Réalisé par David Oelhoffen (2014)

Avec David Oelhoffen, Viggo Mortensen, Reda Kateb

Synopsis

En 1954, un instituteur taciturne qui vit seul dans une école perdue dans l’immensité aride de l’Atlas reçoit la visite d’un gendarme, venu lui livrer un prisonnier, un paysan arabe qui a tué son cousin d’un coup de serpe. Daru n’a pas le choix. Il doit conduire Mohammed dans la ville voisine de Tinghit, à une journée de marche. Alors qu’il s’apprête à le libérer après l’avoir soigné, il est attaqué tour à tour par des colons à la recherche d’un maquis d’indépendantistes et par les cousins de Mohammed, venus se venger. Les deux hommes prennent le chemin de Tinghit, dont ils doivent bientôt s’écarter. D’hostiles leurs relations deviennent peu à peu fraternelles…

Critique

Par Pierre Murat Télérama

Genre : la guerre sans nom. Algérie, 1954. Des troubles que l’on devine encore diffus, loin dans les grandes villes, basculent dans une guerre qui ne dit pas son nom. Mais dès les premières secondes, tout, chez David Oelhoffen, rappelle les westerns de jadis : les grands espaces de l’Atlas évoquent les lieux déserts du vieil Ouest. Et l’instituteur humaniste, chargé, contre son gré, de livrer aux gendarmes un Arabe assassin, prend des airs de cow-boy héroïque, style John Wayne ou Kirk Douglas. En adaptant librement la nouvelle d’Albert Camus, le cinéaste filme l’histoire de deux hommes qu’il amène, avec une rare délicatesse, à un choix inévitable. Aux portes de leur liberté. Cette liberté est, curieusement, liée à la perte de l’innocence. Pour survivre, l’Arabe se résout à trahir les siens. Tandis qu’il s’acharne à le protéger, le Français est forcé de tuer un homme. Et tout son passé lui saute alors au visage : la sauvagerie qu’il avait tant cherché à oublier, loin des hommes et de leur violence. Au fil du périple, on sent le héros prendre conscience d’une faute, individuelle et collective. Il n’a pas vu venir les « événements ». La France non plus. Désormais, il est trop tard : sa mission humaniste (faire lire des gamins illettrés) ne suffit pas à excuser des années d’injustice et d’inconscience. Sans même s’en rendre compte, les idéalistes généreux, les héritiers du siècle des Lumières, se sont mués en oppresseurs. En tyrans à dégager. La désillusion enveloppe cette fresque lyrique d’une sourde et entêtante mélancolie.

 

 

 




Ciné CLEP

Ciné CLEP

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Mercredi 20 septembre 2017

20h15

au théâtre à Moustaches

1 bis place St Jacques – Compiègne

Les 39 Marches

Réalisé par Alfred Hitchcock (1935)

Avec

Avec Robert Donat : Richard Hannay. Madeleine Carroll : Pamela. Lucie Mannheim : Annabella. Godfrey Tearle : Jordan.

Synopsis

Richard Hannay, un jeune Canadien qui vient tout juste de s’installer en Angleterre, rencontre par hasard une jeune femme, Annabella Smith, qui lui demande de la protéger et de l’héberger. Elle lui parle de la société secrète des «39 Marches», qui s’occupe d’espionnage et cherche à l’éliminer. Hannay est d’abord sceptique. Mais l’assassinat d’Annabella le force à prendre au sérieux ses révélations. Poursuivi par la police en qualité de principal suspect, il décide de se rendre là où la disparue devait aller : en Ecosse. Dans le train, il croise Pamela, une jolie blonde, qui envisage d’abord de le livrer aux autorités avant de l’aider…

Critique du 07/11/2009

Par Marine Landrot Télérama

Une inconnue à voilette demande à Richard Hannay de la protéger. La belle tremblante lui parle d’un complot organisé par une société secrète, Les trente-neuf marches. Pendant la nuit, elle est assassinée. Richard part alors en Ecosse, où la victime devait se rendre d’urgence. Pour échapper aux espions qui l’attendent en bas de chez lui, Richard invente d’improbables histoires de fesses, de toute façon plus crédibles et plus alléchantes que le récit du guet-apens politique dans lequel il est tombé.
Hitchcock mène son récit avec la même fourberie, toujours prompt à rire sous cape de ses propres plaisanteries, grivoises ou loufoques, sous couvert d’une histoire d’espionnage. C’est d’ailleurs sur le tournage des Trente-Neuf Marches que Hitchcock et son scénariste inventèrent la célèbre notion de « MacGuffin », ce nom tarte désignant l’intrigue-prétexte d’un film à tiroirs. Un rien amuse le cinéaste : une petite démonstration de dessous féminins dans le compartiment d’un train, une bible qui sert de gilet pare-balles, un troupeau de moutons aux allures de flics, des menottes aphrodisiaques… C’est léger, sans prétention.




Ciné CLEP : la programmation 2017 – 2018

Les films sont projetés à 20h15 au Théâtre à Moustaches

1bis place Saint Jacques à Compiègne

Ils sont précédés dune présentation et suivis d’un débat

Entrée 4€

Mercredi 20 septembre 2017

Les 39 Marches D’Albert Hitchcock

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Mercredi 18 Octobre 2017 : 

LOIN DES HOMMES de David Oelhoffen

Mercredi 15 Novembre 2017  : 

L’HOMME DE LA PLAINE d’Anthony Mann

Mercredi 20 Décembre 2017 : 

L’AVENTURE INTÉRIEURE de Joe Dante

Mercredi 17 Janvier 2018 :

VOYAGE EN ITALIE de Roberto Rosselini

Mercredi 21 Février 2018 :

VERA DRAKE de Mike Leigh

Mercredi 14 Mars 2018

CADET D’EAU DOUCE  avec Buster Keaton

Mercredi 18 Avril 2018 :

LES MOISSONS DU CIEL de Terrence Malick

Mercredi 16 Mai 2018 :

ASSURANCE SUR LA MORT de Billy Wilder

Mercredi 13 Juin 2018 :

LA SCANDALEUSE DE BERLIN de Billy Wilder