Ciné CLEP : Les Vikings

Présentation en vidéo :

SYNOPSIS

Vers l’an 900, au cours d’une attaque de l’Angleterre, Ragnar, le chef des Vikings, assassine le roi de Northumbrie, Edwin, et viole son épouse, Enid. La couronne passe au fourbe Aella, cependant que le fils de Ragnar et d’Enid, Eric, est prudemment envoyé dans un monastère par sa mère, qui craint la cruauté d’Aella. Une chaîne passée à son cou atteste de la qualité de sa naissance et de ses droits sur le trône de Northumbrie. Des années plus tard, Einar, le fils légitime de Ragnar, enlève la princesse Morgana, la fiancée d’Aella. Eric aide cette dernière à s’échapper et la ramène en Angleterre avec Ragnar, qu’il a capturé lors de leur fuite…




Ciné CLEP : LA NOUVELLE VAGUE EN 5 COURTS-MÉTRAGES

Jean-Luc Godard, Maurice Pialat, Alain Resnais, François Truffaut

Vendredi 10 novembre 2023 à 20h15

Bibliothèque Saint Corneille – Compiègne

Entrée gratuite

À la fin des années 50, des jeunes cinéastes découvrent la réalisation avec gourmandise et
inventivité.

Séance animée par Catherine Raucy




Le livret de l’Atelier d’écriture

Cet ouvrage, une fiction collective, est le résultat du travail des participants à l’atelier d’écriture du Clep.

Extraits :

C’est un grand appartement, il fait tout le premier l’étage. Un appartement cossu, habité par les objets de toute une vie. Elle est seule, un peu avachie dans son fauteuil. Les ans ont laissé leur ineffaçable empreinte sur son visage, mais son regard est malicieux et déterminé. Elle s’appelle Jeanine, serre dans la main droite un petit objet noir et rectangulaire.

Elle va bientôt appuyer…ll faut en finir.

Pendant que le jour s’annonce,

Pendant que la ville de Pogéminec se réveille,

Pendant que les habitants de la potinière émergent.

Jacky arrive à 6 heures 30 devant l’immeuble de la Potinière. Depuis une bonne vingtaine d’années, il tient le bistrot qui se situe au rez-de -chaussée. Dans le quartier, tout le monde connaît Jacky avec sa grosse moustache poivre et sel et son éternel chemise de camionneur à carreaux.

Jacky, c’est un personnage à lui tout seul. Il dénote un peu avec ses histoires d’un autre temps c’est un rouge comme on disait, un vrai communiste, un proche des prolétaires. ce n’est pas facile de se garer dans le quartier, Jacky tourne avec sa Twingo électrique. une fois stationné, il s’extirpe de son bolide et se précipite pour ouvrir le bar car les habitués sont matinaux. Le bar le Brio est ouvert tous les jours, sauf le dimanche.

Vous pouvez lire ou télécharger le texte intégral de BRIO & CO en cliquant sur le bouton ci-dessous




ATELIERS/STAGES D’EXPRESSION PLASTIQUE




Ciné CLEP : REVOIR PARIS

Vendredi 6 octobre 2023 à 20h15

Bibliothèque Saint Corneille – Compiègne

Entrée gratuite

Réalisateur

  • Alice Winocour

Acteurs

  • Virginie Efira Mia
  • Benoît Magimel Thomas
  • Grégoire Colin Vincent
  • Maya Sansa Sara

Synopsis

Mia est sortie physiquement indemne d’un attentat dans une brasserie parisienne, mais est régulièrement assaillie par des flash-backs court et intenses. Trois mois après le drame, elle mène l’enquête afin de retrouver ses souvenirs et tenter de reprendre le cours d’une vie un tant soit peu normale. Elle débute par le lieu du drame, et cherche petit à petit à récolter des indices sur les événements tragiques de ce soir-là : retrouver les personnes présentes à la brasserie, remettre en place les pièces du puzzle afin de réussir à se reconstruire et mettre un terme à cet état psychologique pour lui permettre d’avancer dans sa vie…

Critique

En 2018, dans Amanda Mikhaël Hers soupesait le poids du chagrin sur les épaules du frère d’une victime d’un attentat, incarné par Vincent Lacoste. Cette chronique de la vie d’après racontait aussi le retour en pointillé de la lumière dans les ténèbres du deuil. Quatre ans après, Alice Winocour traite à son tour, mais très différemment, des stratégies que chacun déploie, plus ou moins consciemment, pour redonner sens à la vie. Écrit notamment avec le documentariste Jean-Stéphane Bron, Revoir Paris, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, se nourrit de l’expérience vécue par le frère de la réalisatrice, présent au Bataclan le soir du 13 novembre 2015.

L’attentat du film a lieu dans une grande brasserie parisienne où Mia (Virginie Efira) a atterri par hasard en attendant la fin d’un orage. Filmée au ras du sol où, dès les premiers coups de feu, la jeune femme s’est jetée parmi les débris de verre et les corps inertes, la scène est terrifiante. On pourrait croire que chaque visage entrevu ce soir-là avant l’attaque – le sourire espiègle de ces jeunes Japonaises prenant en photo leurs coquilles d’escargots, le regard pétillant de cet homme devant son gâteau d’anniversaire – serait à jamais gravé dans la rétine de Mia. Au contraire, trois mois après le drame, sa mémoire n’est plus qu’un trou noir. Hésitante au début, elle s’attelle à dissiper l’opacité du trauma. Puis, quand lui reviennent les premiers fantômes, les premiers flashs, c’est tout un puzzle macabre de sensations et de sons qu’il faut reconstituer. Voilà cette traductrice de profession contrainte d’interpréter les signaux de son chaos mental.

Virginie Efira magnifiquement juste

Par l’intermédiaire d’une association de victimes qui organise tous les lundis des visites de la brasserie pour les survivants et les proches des morts, Mia confronte ses lambeaux de souvenirs aux points de vue parcellaires des autres personnes présentes ce soir-là. C’est parfois violent : aveuglés par la souffrance, certains lui imposent des témoignages qu’elle ne peut ou ne veut pas s’approprier. D’autres, comme Thomas, hypermnésique et gravement blessé à la jambe, préféreraient avoir tout oublié plutôt que d’être ainsi rivé à sa mémoire. Félicia, elle, cherche désespérément à grappiller une once du dernier souffle de ses parents, fauchés en plein dîner. De quoi parlaient-ils, juste avant de mourir ? La jeune fille laissera enfin couler ses larmes quand elle retrouvera dans le tableau des Nymphéas de Monet le détail reproduit sur l’ultime carte postale reçue de ses parents. La scène est bouleversante. Ou comment les plus petits détails peuvent devenir de profondes consolations, et une manière de dire au revoir.

Revoir Paris, pour Mia, c’est aussi changer de focale, faire une mise au point sur la vie qu’elle menait avant. Avant que la grande roue du hasard ne la précipite là où tout, désormais, les rues comme les sinuosités de son cerveau, la ramène sans cesse. En s’attachant à son obsession de retrouver l’homme qui lui a tenu la main le soir de la tragédie, Alice Winocour montre l’importance cruciale du collectif dans la reconstruction : la nécessité de se retrouver entre victimes, pour partager le traumatisme et en alléger le poids, mais aussi, et surtout, pour s’assurer que l’inconnu(e) dont on a croisé le regard terrifié s’en est sorti(e). Le mouvement du film, d’abord centré sur Mia, puis de plus en plus choral, embrasse ce retour salvateur à autrui. Virginie Efira est encore une fois magnifiquement juste, tout comme Benoît Magimel, dans la peau d’un personnage qui s’accroche à la légèreté avec l’élégance du désespoir.

Mathilde Blottière (Télérama)




Rentrée septembre 2023

Tarifs :

Jeunes :

Adhésion au CLEP : 12€ Tarif annuel de l’atelier : 291€

Le matériel est fourni.

Adultes :

Adhésion au CLEP : 25€ Tarif annuel de l’atelier : 390€

Le matériel est fourni.




Danse classique pour les ados et les adultes

Les cours sont assurés par Estrella SERRANO RECUERO professeur diplômée d’état.

Tarif de l’atelier :

Adhésion au CLEP : 25€

Tarif annuel de l’atelier : 267€




Rentrée 2023 à l’atelier d’écriture

Tarif de l’atelier :

Adhésion au CLEP : 25€

Tarif annuel de l’atelier d’écriture : 360€




Ciné CLEP : LE PONT DES ESPIONS

Vendredi 14 septembre 2023 à 20h15

Bibliothèque Saint Corneille – Compiègne

Entrée gratuite

Réalisateur

Steven Spielberg

Acteurs

  • Tom Hanks James B Donovan
  • Mark Rylance Rudolf Abel
  • Victor Verhaeghe l’agent Gamber
  • Amy RyanMary Donovan

Synopsis

En 1960, James B. Donovan, un avocat new-yorkais spécialisé dans les assurances, doit défendre Rudolf Abel, un espion russe que la CIA vient d’arrêter. D’abord surpris qu’on le choisisse, il a à coeur de le défendre tandis que son épouse ne voit que les ennuis que cela peut causer à leurs familles. Homme de loi habile, il parvient à commuer la peine de mort de son client en prison à vie. Donovan est ensuite recruté par la CIA. Il a pour mission de négocier la libération de Francis Gary Powers, le pilote de l’avion espion américain U-2, que les Soviétiques ont abattu au-dessus de leur territoire. Il se retrouve plongé en pleine guerre froide…

Critique

La guerre froide étreint les États-Unis. À New York, en 1957, un Russe est arrêté. Pour le faire condamner à mort, l’État américain lui paye un avocat. Mais celui-ci décide de pousser l’illusion de justice jusqu’à l’épreuve de vérité : il se surpasse et fait respecter les droits de son client, que la CIA vient chercher quand un de ses agents tombe aux mains des Soviétiques. Un échange pourrait avoir lieu à Berlin, sur le fameux pont de Glienicke, surnommé le « Pont des espions »…

En reconstituant l’histoire vraie de l’avocat James B. Donovan (1916-1970), Steven Spielberg nous offre une réflexion sur le rôle de l’individu dans l’Histoire. La grandeur morale de cet homme joué par Tom Hanks se frotte au mystère d’un Russe ambigu à souhait — Mark Rylance, Oscar du meilleur second rôle pour cette performance. Suspense et inquiétude se mêlent pour faire revivre un monde où les hommes ne sont plus que des pions sur un échiquier politique plein de pièges. La défense de la liberté redevient alors le seul combat qui vaille. Hier comme aujourd’hui, nous souffle Spielberg. Frédéric Strauss (Télérama)




Rentrée 2023 à l’atelier éveil musical

Dates de reprise :

mercredi 6 septembre 2023

Tarif annuel : 150€ Adhésion au CLEP : 12€