Le voyage de Prélude à Landshut : un franc succès

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La cinquantaine de choristes étant partis du 8 au 11 mai à Landshut pour un concert commun avec le Konzertchor, autour des œuvres de Fauré et Mendelssohn, est revenue enchantée par l’accueil que les choristes allemands leur ont fait: échanges culturels, musicaux, amicaux et … gastronomiques!


Le premier volet du projet: La musique nous rapproche-Musik bringt uns zusammen que le CLEP organise avec le Konzertchor de Landshut à ravi tout le monde.

Quel bel exemple de la vivacité de l’amitié franco-allemande et des liens d’amitié qui lient les villes de Landshut et de Compiègne depuis 1962.

Sur scène pour le concert: 130 choristes accompagnés d’une trentaine de musiciens, sous la direction de Christoph Schäfer et de Yann Molénat. Cette expérience artistique fut un temps fort pour nous tous  dont on se souviendra longtemps. 

Le public venu en nombre, a su partager notre enthousiasme, ses applaudissements ont largement récompensé notre travail.

Nous avons hâte d’accueillir nos amis allemands, en novembre pour un nouveau concert et pour prolonger les belles amitiés nées au cour de ce week-end.

Rendez-vous le 2 novembre au théâtre Impérial à Compiègne

Evidemment, nous comptons sur votre présence lors du concert retour, le 2 novembre à 17 h, au Théâtre Impérial. 

Venez nombreux partager cette belle expérience d’échange et d’amitié!

Elke BOGATZKI

Le projet La musique nous rapproche est soutenu par :

Article de presse paru dans la Landshuter Zeitung, le 12/5/2025

Konzertchor: Echos du Paradis

Journées riches en symboles
Depuis 80 ans les armes en Europe se taisent. Néanmoins les ressentiments furent difficiles à
surmonter, car parfois profondément ancrés.
Compiègne en est un exemple par excellence. Dans ce contexte, les relations de partenariat qui
unissent nos deux villes, Compiègne et Landshut, revêtent un caractère merveilleux.
Que ces relations puissent aboutir à quelque chose de grand, le concert présenté samedi dernier dans
la Piuskirche en est la preuve tangible.
Le concert commença par le Psaume 42 de Mendelssohn. Les basses sonores, les aigus
convaincants des sopranos et le puissant « Espère en Dieu» s’accordaient à merveille avec la devise
franco-allemande de l’affiche: «La Musique nous rapproche – Musik bringt uns zusammen ».
Sur le plan musical, les voix des deux ensembles, le Konzertchor de Landshut et la Chorale
Prélude de Compiègne, s’unirent harmonieuse-ment.
Cette harmonie musicale de grande qualité faisait totalement oublier l’origine très différente des
deux formations tant sur le plan des habitudes de travail, que sur le choix des œuvres chantées.
Grande harmonie aussi dans la justesse du phrasé, dans l’intonation précise et dans l’articulation
réussie – n’oublions pas, les choristes naviguaient dans les deux langues.
Sans difficultés également le changement de chef de chœur : Christoph Schäfer et Yann Molénat se
relayaient sans problème au pupitre.
L’orchestre de chambre de Regensburg contribua efficacement à la réussite de ce concert.
Les aigus élégants de la soprano Lucia Boisserée réalisèrent le lien subtil entre la musique et les
paroles des textes ; Anton Weinmann, baryton, en exprima habilement l’intensité dramatique.
Le psaume puissant et dramatique de Mendelssohn fut suivi du Cantique de Jean Racine.
L’œuvre apparaissait comme une prière suppliante et intime d’un chant aussi calme qu’intense.
Le Requiem de Fauré, troisième œuvre retenue par les organisateurs, s’inscrivit dans la symbolique
du jour. 80 ans après la fin de la guerre, le Dies irae ne se présentait plus comme menace de
condamnation, telle que le veut l’Ancien Testament, mais plutôt comme message d’espérance et de
confiance.
De ce fait, l’œuvre s’achemina sur une note plus légère avec l’interprétation du Libera me et du In
Paradisum.
Dès le début, les sonorités élégantes, en harmonie avec la symbolique du jour, annonçaient une
telle conclusion.
Également convaincantes, la simplicité et la retenue prédominantes dans d’autres passages.
Au milieu du concert, Rudolf Laimer, Andreas Bartholmé, Elke Bogatzki et Michele Bilbault
prononcèrent leur discours, respectivement en français et en allemand.
Le miracle de la Paix établit le lien entre ces discours et la fin :
Le Requiem de Fauré faisant un instant l’illusion, ici-bas, du paradis.
Traduction proposée par
Mmes Evelyne Patou, choriste, Elke Bogatzki, choriste

Post Author: Michel Fumagalli